105 Book Reviews/Comptes Rendus Munch, Alexander). His glib dismissal of such a powerful tradition is a serious oversight. After these pronouncements, Jones proceeds on a torturous description of the most general theorists known to sociology - Althusser, Gramsci, Marcuse, Comte, etc. At the end of the day, none of this theoretical excursion is actually used to illuminate the field of adult education. So much for abstract theory. By page 100 we are approaching more specific terrain as the analysis shifts to adult education. The closing pages of Chapter 7 review general aims and objectives in adult education, borrowing heavily on the author's previously published paper in Adult Education (Vol. 32[3]: 1982). Whether this taxonomy of aims and objectives has any utility in the particular setting of developing nations is uncertain since it is not referred to in the remainder of the book. Just when it appears that we will finally arrive at an analysis of adult education in developing countries, we take yet another detour. Chapter 8, while titled "Adult Education and Development", is a simple description of development, providing international details on such items as GNP, birth rates, population size, and so forth. While this does provide the opportunity for a discussion of the context in which adult education unfolds in developing countries, absolutely no use is made of this opportunity. What we end with in the final chapter is a description of the adult education programmes offered in Botswana. Here in the last 14 pages some interesting discription is written - the role of Patrick van Rensburg is developed, the beginnings of the "Brigade" system of education (a form of education-at-work programme) is outlined, and the possibilities of cultural development through education (funded by CUSO) are briefly explored. But the description of adult education in Botswana has absolutely no connection to the "new sociology" which was so labouriously developed in the main body of the book. Quite ironically, in the final pages Jones favourably quotes two social theorists, Stinchcombe an Kluckholn, both of whom are closely aligned with functionalist currents in sociology. So much for the "new sociology". We still await the arrival of a generalized sociological account of adult education. Neil Guppy University of British Columbia Andrée Désilets, Jean-Guy Lavallée et Louise Brunelle-Lavoie, Les 25 ans de l'Université de Sherbrooke 1954-1979, Les Editions de l'Université de Sherbrooke, Sherbrooke 1982,148 pages. Andrée Désilets et Louise Brunelle-Lavoie, Histoire d'un syndicat universitaire, le SPUS, 1973-1983, Syndicat des professeurs de l'Université de Sherbrooke, Sherbrooke, 1984, 93 pages. Les dernières années nous ont apporté une riche moisson d'histoires des universités et d'études de grandes questions d'enseignement supérieur depuis les monographies sur McGill, sur Queen's, sur McMaster, sur Mount Allison et sur l'Université de Saskatchewan, en passant par les études de Axelrod sur le 106 Book Reviews/Comptes Rendus financement de l'enseignement supérieur ontarien de 1945 à 1980, celle de Gillett sur les femmes à McGill ou celle de McKillop, déjà classique, sur les idées de l'époque victorienne. Le temps viendra bientôt de préparer une nouvelle synthèse comme celle de Harris (1976) fournissant d'indispensables jalons et suscitant d'utiles comparaisons dans la jungle des institutions et des faits d'éducation. L'autre Canada, c'est-à-dire le Canada français, tire beaucoup de l'arrière dans ce domaine. Pourtant, l'institution universitaire y est ancienne: Laval n'a-t-elle pas été fondée en 1852 avec un imposant campus satellite à Montréal moins de 25 ans plus tard. Si les archives sont abondantes, ce sont les ouvriers qui manquent. Certes, le chercheur et le curieux disposent de quelques solides travaux. Claude Galarneau, dans sa synthèse remarquable sur les collèges classiques, fournit les bases indispensables à l'intelligence de l'enseignement supérieur. Enseignement supérieur longtemps réduit aux écoles professionnelles couronnant une formation générale de type humaniste acquise avant l'entrée à l'université. Philippe Sylvain, pour sa part, a publié dans Les Cahiers des Dix des articles fouillés et neufs sur des figures et des problèmes de Laval au 19e siècle. Paul-André Laberge, qui a connu la même institution de l'intérieur pour y avoir servi comme secrétaire général, est l'auteur d'un élégant et précieux survol du dernier quart de siècle. Sur l'Université de Montréal, nous disposons de trop rares articles du regretté Léon Lortie, fin connaisseur de l'Université du Mont-Royal du 20e siècle et de ses prémices du. 19e. Sur l'Université d'Ottawa, qui a joué un rôle non négligeable dans l'enseignement supérieur au Canada français, il faut se reporter aux pages de Carrière dans sa monumentale histoire des religieux oblats au 19e siècle ou encore à la biographie succincte du père Simard, grande figure de l'Université au 20 e siècle, par Emilien Lamirande. La présente histoire de l'Université de Sherbrooke est d'autant plus appréciée dans ce quasi désert historiographique. Deux historiens de métier et une apprentie historien nous offrent sur l'institution une synthèse sans prétention ni triomphalisme. Faisant preuve d'ingéniosité dans le repérage des sources, manuscrites, imprimées et orales, ils posent les jalons essentiels et décrivent bien les structures. Faut-il avouer que les pages les moins ternes de ce petit livre nous semblent celles traitant la préhistoire de l'Université. Epoque fertile en rêves au temps d'un Duplessis à son meilleur et d'un clergé qui représente une force essentielle au succès de l'entreprise. Ce petit livre constitue une étude éclairante sur cette institution, un point de référence obligé sur l'enseignement supérieur du dernier quart de siècle et il contribue à faire connaître le passé régional. Un excellent index et de riches tableaux statistiques ajoutent à l'utilité de cette synthèse de lecture facile. Très axée sur les structures, elle eût été plus agréable et instructive si elle nous avait fait pénétrer dans le vécu de ces enseignants et enseignés qui se livrent depuis un quart de siècle à la quête du savoir sur les pentes verdoyantes de l'Estrie. Sujet bien semé d'embûches que celui du second ouvrage! Tant les membres du SPUS que tous les intéressés à la défense du travailleur universitaire scruteront ces pages neuves sur un sujet qui a rarement fait l'objet d'études historiques. La 107 Book Reviews/Comptes Rendus conclusion, imprégnée de réalisme, est à lire et à relire. Surtout, si on se souvient qu'elle est rédigée sur un campus qui fut plus que bien d'autres porté par le messianisme syndical. Pierre Savard Département d'histoire Université d'Ottawa Louis Cohen and Lawrence Manion. Research Methods in Education - Second Edition Croom Helm, London, 1985. It may be that educational research is an area of inquiry in trouble. Indeed, it may well be that it never did amount to much. Cohen and Manion seem to be of the view that the problems of educational research are of long standing, and that the progress of education itself has been "fitful and uneven". This unsatisfactory progress, in the main, is attributable to "too great a dependence on ... experience ... as a means of advancement and a corresponding reluctance to apply the principles of research..." (p. 6). This "rather gloomy ... assessment... has now, fortunately, to be tempered by the knowledge that in the past few years modest advances have been made as a result of the application of the methods of social sciences to the study of education ..." (p. 6). However, this sanguine assessment of what has been happening recently seems strangely out of place in the book. The new concern for the methods of social sciences, they say, " . . . has itself resulted in controversy and debate for, ... educational research has ... absorbed two competing views of the social sciences the established, traditional view and a more recently emerging radical view" (p. 6). It may well be that controversy and debate spur on the development of an area of study, but Cohen and Manion don't make a case for this having happened in research dealing with education. In fact, their introductory chapter leaves the reader with the impression that educational research is now self-consciously engaged in a conservative-radical contest at the expense of sustained attention to what is happening in and to the organizations, processes and experiences usually referred to as education. The first chapter is the longest chapter in the book. A reader gets the impression that it is the chapter on which the authors tried hardest and which they consider the most important part of their book. One even gets the impression that the authors wrote this chapter as a separate article or free-standing essay, and then decided that the strength of its arguments and the precision with which its theme is presented warranted turning it into a book (the authors acknowledge that parts of the chapter are taken from their earlier work, Perspectives on Classrooms and Schools, Holt-Saunders, Eastbourne, 1981). Unfortunately, the chapter is only a prettygood essay on the conservative and radical positions in social sciences research,