Editorial Adossés à l'Acropole, où le Parthénon et les Propylées encadraient les célébrations des états grecs, face à l'Agora, où bouillonnait la vie sociale, politique et économique d'une civilisation, les Portiques d'Athènes — STOA — abritaient les sages de la cité qui réfléchissaient, en présence des éphèbes leurs disciples, sur toute l'activité environnante. À l'échelle d'un pays-continent, à travers une diversité maintes fois évidente, le présent STOA veut amorcer la même expérience. Modestement mais utilement, pour le compte d'un monde universitaire canadien qui se transforme. Déjà, ce « lien entre les personnes fortement intéressées par les questions d'enseignement supérieur au Canada » commence à rassembler les esprits. La Société canadienne pour l'étude de l'enseignement supérieur, qui assure la publication de STOA, croît régulièrement. Le numéro de lancement, sorti en novembre 1971, a provoqué un intérêt qui assure la continuité et la valeur de la revue. La présente livraison ajoute aux chroniques déjà amorcées celle des recherches en cours dans les universités du pays et portant sur l'enseignement supérieur. Administrateurs, chercheurs, professeurs, des collèges comme des universités, devraient, chacun à sa convenance, pouvoir trouver dans ces pages l'occasion de s'informer, de réfléchir et, éventuellement, d'apporter sa pierre à l'édifice. Si, pour l'instant, l'un ou l'autre organisme public envisage de fournir son aide matérielle à cette initiative naissante, il convient de signaler d'ores et déjà le soutien constant de certains services de l'Association des collèges et universités du Canada. Côté « a g o r a » , la Fondation McLean, par un don substantiel, permet à STOA de franchir la difficile étape des débuts. Que ces deux institutions acceptent la reconnaissance qui leur est due. A. G., Directeur adjoint,
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