Editorial Le dialogue entrepris par STOA en 1971 s'amplifie et se précise à la fois. De plus en plus nombreux, parmi ceux qu'intéressent en ce pays les questions d'enseignement supérieur, sont ceux qui prennent contact avec la revue, la lisent, y contribuent. Le rythme de son expansion suit celui de la Société qui l'a lancée et la soutient. À l'occasion du présent numéro, un article sur le réseau des collèges dans les Prairies permet de donner suite à une préoccupation supplémentaire, à un intérêt marqué pour ce secteur de pointe dans l'évolution de l'éducation au Canada. Il y aura à revenir sur d'autres implantations en ce domaine, notamment les collèges de Colombie Britannique, les CAAT en Ontario, les C.E.G.E.P. du Québec. L'équipe des collaborateurs en charge de la section "Documentation" fournit désormais régulièrement un dossier assez complet : bibliographie, recherches, recensions. En plus de faire circuler une nécessaire information, cette partie commence à jouer un rôle d'orientation. En effet, permettant au milieu de prendre conscience de l'ensemble dû travail qui s'y accomplit, elle aide, ici ou là, chercheurs et enquêteurs à pousser leurs investigations en direction de terrains non encore explorés. STOA est né, a survécu, connaît la croissance, atteint même une certaine maturité. Edward J. Monahan, qui en est le directeur jusqu'à ce jour, mérite reconnaissance pour cette réussite. Mais ses obligations professionnelles, qui l'ont conduit d'Ottawa à Kingston, puis à la présidence de l'Université Laurentienne, à Sudbury, l'obligent à céder la place. Celui qui sera désigné pour prendre la relève, en juin, aura en main une institution bien établie. A. G., directeur adjoint